Voilà, c'est fait! Vous venez de décider de quitter votre appartement et de vous acheter une propriété. Reste maintenant à savoir par où commencer.

Quand on annonce à notre entourage que l'on désire se procurer notre premier "chez-soi", les conseils fusent de toute part. Tous ont leur petite idée de comment doit se dérouler la transaction parfaite, et on finit par ne plus savoir où donner de la tête. Jean-François Toutant, courtier immobilier affilié au groupe Royal Lepage, sait comment remettre ses acheteurs sur le droit chemin.

Selon lui, la première chose à faire, avant même de reluquer les maisons, est de s'assurer de sa capacité d'emprunt. Cette étape déterminera le coût de la propriété que l'on veut acquérir. Lors d'un rendez-vous avec notre institution financière, notre crédit est défini et dès lors, on sait combien on peut investir dans une résidence. Jean-François Toutant émet ici une mise en garde. "Les banques vont accepter de prêter la somme jusqu'à la capacité maximale d'emprunt. Il faut donc être prudent." En effet, les banques ne calculent pas notre budget d'épicerie ou de loisirs lorsqu'ils nous accordent un prêt. Une analyse personnelle des finances doit donc parallèlement être faite.

Une fois cette étape franchie, Jean-François Toutant suggère de faire deux listes. Sur la première, on inscrit les éléments qui ne seront pas négociables, comme le prix maximal ou le quartier habité. Sur la seconde, on inscrit ceux dont on rêve, mais que l'on pourrait laisser tomber. Par exemple, la couleur des armoires, une piscine ou un foyer pourraient se retrouver ici. Une fois que l'on connaît exactement ses besoins, les recherches peuvent
débuter.

Si certains préfèrent faire cavalier seul, d'autres contacteront un courtier immobilier qui les aidera dans leurs recherches. Dans un cas comme dans l'autre, les acheteurs potentiels peuvent obtenir de l'information sur le site Internet de la Société canadienne d'hypothèques et de logement au www.cmhc-schl.gc.ca. M. Toutant mentionne que lorsqu'un courtier est mandaté pour rechercher une résidence, il n'en coûte rien à l'acheteur. C'est plutôt le vendeur qui paiera pour ses services. "Ici, le rôle de courtier est de traduire les informations pertinentes du vendeur à l'acheteur. Lorsque l'on choisit un courtier, ce dernier travaille pour nous. Il est donc important de se sentir à l'aise avec lui." Pour maximiser les chances de trouver la maison idéale, il faut aussi, après la visite d'un lieu, être en mesure de lui mentionner les bons et les mauvais points de la maison. "Il ne faut pas qu'un acheteur soit gêné de nous donner ses impressions, car en sachant ce qu'il aime ou non, nous pouvons ainsi concentrer nos énergies sur ses besoins réels."

Durant les recherches, M. Toutant suggère surtout de garder l'esprit ouvert devant ce qui peut être proposé. "Parfois, les personnes partent avec des préjugés concernant certains types de maison et finalement, une fois qu'on leur a expliqué les avantages, ils changent d'avis." En acceptant de visiter des maisons qui, a priori, semblent moins convenir, on se donne ainsi une chance d'obtenir un coup de foudre résidentiel.

Source Voir Montreal


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